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Isabelle, rédactrice senior au sein d’Idaos, intervient sur la conception de campagnes et sur la rédaction de textes à forte valeur ajoutée.  

Cela nous donne l’occasion de lui poser quelques questions.

En tant qu’ancienne journaliste de grands médias économiques, en quoi selon toi la rédaction sur le web diffère-t-elle de l’écriture journalistique ? 

L’écriture pour le web a bien sûr ses codes spécifiques qu’il s’agit de maîtriser : techniques de référencement (SEO), logique du cocon sémantique, registres de langage, recherche des interactions avec l’audience, narrations engageantes. D’un autre côté, l’écriture web a tout à gagner à s’inspirer des techniques journalistiques, pour une raison toute simple : émerger de la surcharge informationnelle à laquelle nous sommes tous confrontés. Seul un contenu très qualitatif et utile est capable de retenir l’internaute.  

Mais cela ne va-t-il pas de soi ?  

Ce n’est pas si simple. Rédiger des textes à valeur ajoutée, c’est tout l’inverse d’aligner des titres accrocheurs. Il faut mobiliser des ressources en interne, conduire une réflexion sur la ligne éditoriale à tenir, incarner le propos, l’inscrire dans une mission sociétale plus vaste, avoir une exigence dans le choix et la pertinence des informations spécifiques que l’on veut mettre en avant, vérifier ses sources, s’engager à une certaine régularité de publication. 

En un mot, c’est par la qualité des textes que l’on construit la confiance entre l’émetteur – l’entreprise – et l’internaute, de la même manière qu’entre un journal et son lectorat. 

Hormis la qualité des contenus, quelles sont les autres recettes pour bien écrire sur le web ? 

S’il n’y en a qu’une à retenir, c’est celle qui consiste à capter l’attention du visiteur. C’est un aspect crucial. Nous le savons bien, nous sommes tous des lecteurs zappeurs. Nous avons depuis longtemps pris l’habitude de délaisser la lecture linéaire pour privilégier la lecture en diagonale et scanner en quelques secondes l’essentiel de ce qui nous importe.  

Cette impatience contemporaine a modifié les règles du contrat de lecture. On oublie donc les longues introductions, les périphrases, les circonvolutions et les métaphores pour aller droit au but et fournir les informations majeures en ouverture d’article. Cette technique de découpage de l’information, dite de la pyramide inversée, vise à organiser le propos en hiérarchisant les idées. L’efficacité est de mise. De la même manière, il convient de ne pas négliger l’importance de tout ce qui est visuel et facilite la lecture : la mise en page et les respirations des paragraphes grâce aux titres, sous-titres, chapeaux, images, légendes, etc. Tous ces outils d’organisation des contenus sont précieux pour garder l’attention de l’internaute. 

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