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La 4e édition de Viva Technology a eu lieu ce weekend à Paris. Depuis 2016 et son lancement, c’est devenu un événement international incontournable dédié à la croissance des start-up, à la transformation digitale et à l’innovation. Il est donc tout naturel qu’Idaos y ait promené son œil pour débusquer ce qui fera l’économie numérique de demain. Voici ce qu’il en ressort.

salon Vivatech

1. La tech se met au service du bien commun

Plus d’utile, moins de gadgets. C’est la grande tendance de l’année, et l’on s’interroge de plus en plus sur la façon dont la technologie peut venir en aide au plus grand nombre, sur la façon dont la technologie peut amener une force positive à l’économie, la société et l’humanité. C’est la thématique Tech4Good, qui a intéressé beaucoup de visiteurs et qui marque un tournant dans l’innovation tech. Parmi ses déclinaisons, Green Tech (pour sauver la planète), EdTech (pour l’accès à l’éducation)…

2. L’IA sur tous les fronts

Elle fait désormais partie de notre quotidien, et a priori ce n’est qu’un début. L’intelligence artificielle se généralise dans le traitement et l’analyse de la data et accélère l’automatisation des process. Le marché, exponentiel, devrait atteindre 3 900 milliards en 2022. Un phénomène encore amplifié par le déploiement prochain de la 5G, dont la vitesse de débit permettra aux objets connectés et autres véhicules autonomes présentés à VivaTech de traiter des données ultra complexes toujours plus vites.

3. Les femmes de la tech mises en avant

Montrer que l’on peut réussir dans la tech en tant que femme. Tel était le mot d’ordre de cette édition 2019. Largement sous-représentées dans les métiers du numérique, les femmes étaient invitées à venir témoigner de leur réussite pour afin de faire naître des vocations, et de casser les stéréotypes.

4. La mobilité totalement réinventée

Taxis volants, véhicules autonomes, trottinettes, scooters électriques… Il y en avait pour tous, et si cela pouvait donner parfois l’impression de se retrouver dans “Le Cinquième élément”, c’est bien d’un futur proche dont on parle là.

5. L’Europe coincée entre Chine et Etats-Unis

353 licornes au monde, seulement 22 en Europe, et quatre en France. Dans un secteur écrasé par les Etats-Unis et la Chine (287 licornes à eux deux), l’Europe a bien du mal à trouver sa place. D’où l’une des grandes thématiques de ce millésime 2019 : quelle place pour l’Europe sur la scène tech internationale ? Lors de son intervention à VivaTech le 16 mai, Jack Ma a jeté un pavé dans la mare. Selon le milliardaire fondateur d’Alibaba.com, les régulations européennes sont trop contraignantes pour permettre l’épanouissement des entrepreneurs de l’écosystème tech.

6. La France peut-elle devenir une “scale-up nation”?

Le président Emmanuel Macron, sitôt élu, avait appelé de ses vœux la France à devenir une “start-up nation”. Devant les difficultés à transformer ses start-up en licornes, peut-elle désormais se métamorphoser en “scale-up nation”? C’est-à-dire des entreprises de taille moyenne, capables de lever plus de 20 millions d’euros, et surtout génératrices d’emploi. C’est un des défis de demain.

7. L’Afrique, futur berceau de la tech

Comme l’année dernière, VivaTech a choisi de mettre en avant les start-up africaines. 160 d’entre elles étaient invitées, afin de se faire connaître des grands groupes et de débusquer d’éventuels investisseurs. Si l’on ne compte pour le moment qu’une seule licorne sur le continent (le Nigérian Jumia Group), l’AfricaTech est riche d’un dynamisme inédit, et c’est un secteur qui présente de formidables opportunités pour le continent africain. C’est probablement dans cette direction qu’il faudra tourner notre regard demain.