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Les réseaux sociaux se sont mis à l’heure de l’UEFA EURO 2016™ depuis plusieurs semaines déjà. L’un des événements les plus attendus de l’année va rassembler des millions de fans et spectateurs et mettre en ébullition la planète web social. A quoi s’attendre sur Twitter, Facebook, Instagram et Snapchat qui aura cette année largement son mot à dire.

Médias et annonceurs : joueurs stars !

Coca-Cola, partenaire officiel de l’#EURO2016, a d’ores et déjà annoncé et déployé un dispositif complet : compte Snapchat dédié, « Football Stories » avec Konbini (promet de savourer le « football pop »), filtres Snapchat exclusifs, installation de fans zones, vignettes Panini… RTLnet a lancé ces dernières semaines un dispositif appelé « Multi Stories » ; des contenus natifs pour Facebook, Twitter, YouTube, Snapchat et Instagram seront ainsi produits par les équipes de la rédaction. Une autre initiative de la SNCF, transporteur officiel, retient particulièrement l’attention : l’installation de babyfoot connectés dans les gares, places à gagner pour les matchs via l’appli mobile. Ludique et ouvert à tous. Même les bons vieux albums Panini s’y sont mis en mettant en valeur les comptes sociaux des équipes, de quoi légitimer les demandes de création de comptes des moins de 13 ans…

Clubs européens, à qui la coupe sur les réseaux sociaux ?

Y a-t-il une corrélation entre les succès sur le terrain et la popularité sur les réseaux sociaux ? Sans doute, à en croire le magazine Forbes, qui révèle le top 10 des clubs européens qui récoltent le plus de suffrages sur les médias sociaux. En tête, le FC Barcelone totalise 109,9 millions de fans et followers (Facebook et Twitter), suivi par le Real Madrid, club qui a gagné le plus d’argent en 2015. Instragram et Periscope sont d’autres terrains de jeu où les clubs ont bien trouvé leurs marques. Les équipes qui gagnent suscitent donc de l’engagement pas seulement dans les stades…

Le terrain glissant du Web social

Les footballeurs sont devenus familiers de Facebook, Twitter, Instragam et autre Periscope. L’un des derniers arrivés en mars 2016 est Marcel Desailly, qui amuse déjà ses dizaines de milliers de followers. Mais quand elle est mal maîtrisée, la communication des joueurs de foot (mais aussi des autres acteurs du sport) sur les médias sociaux peut vite tourner à la crise – un sujet qui met les différents services de communication des clubs en permanence sur le qui-vive. À tel point que la maîtrise des réseaux sociaux et de la communication peut être aujourd’hui abordée durant 90 minutes au cours d’un cursus de formation de football − notamment dans un club en Bretagne.

Les réseaux sociaux, l’autre terrain de jeu ?

Il n’y a encore pas si longtemps, les fans suivaient les matches à la télévision ou à la radio (à défaut d’être au stade), mais le smartphone et le web ont changé la donne. Le live d’aujourd’hui se nomme Twitter, Periscope, Facebook, Snapchat ou Instagram. Les réseaux sociaux dédiés au sport se sont même multipliés, chacun possédant une particularité propre ; citons Goaleo, Wineven, Practisport, etc. Les stades ne sont pas en reste sur l’innovation : celui de l’Olympique Lyonnais récemment inauguré, est hyper connecté, paré à accueillir l’EURO 2016.

EURO 2012 vs EURO 2016

Quelques chiffres pour mesurer l’impact des réseaux sociaux sur la compétition. Lors de l’EURO 2012, Franck Ribéry a été l’homme-clé côté France : avec près de 5 000 mentions sur Twitter, il a distancé tous ses coéquipiers dans ce domaine (19 % des tweets en français parlaient de lui en 2012 !). Et sans surprise, c’est Cristiano Ronaldo qui rafle aujourd’hui la mise sur Twitter : plus de 42 millions de followers. Notons que l’Equipe de France a plus que triplé son nombre de fans entre 2012 et 2016 (de 584 000 à 1,8 million), une communauté de fans qui devrait encore grossir au cours de l’EURO 2016. « La compétition s’annonce haute en couleurs et riche en émotions, tant dans les stades que sur les médias sociaux », déclare Franck Perrier, Directeur Général d’Idaos, agence conseil experte en stratégies digitales. « Il est d’ores et déjà enthousiasmant d’imaginer l’ampleur que prendra sur le web le Mondial de foot en Russie en 2018… », conclut Franck Perrier.